L’église de SOMMERVIEU a conservé presque intact son chœur de la fn du XIIIème siècle, éclairé par des fenêtres en lancettes très allongées. On entrait autrefois dans le chœur par une porte latérale côté nord, mais qui a été bouchée. Le tympan de cette porte est orné d’un trèfle.
La nef a été reconstruite au XVIIIème siècle et on a ajouté à cette époque les deux chapelles qui forment le transept. De la nef primitive subsiste, côté nord, une porte latérale de style roman, ornée de zigzags, mais désormais uniquement visible à l’extérieur, puisque bouchée également.
Le clocher-porche porte la date de 1756. D’un étage de plan carré, il passe à l’octogone par l’intermédiaire de pans incurvés agrémentés de vases d’ornement d’où sortent des flammes, selon une formule largement répandue au XVIIIème siècle dans le Bessin.
La sonnerie de trois cloches actuellement en place fut installée en 1892, tout comme les deux vitraux représentant Saint Pierre et Sainte Geneviève, patrons de la paroisse.
Les vitraux d’origine datent du XIXème et début XXème siècles, offerts par les habitants de la commune à l’occasion d’événements. Sur les 19 vitraux existants, 6 ont été restaurés et 7 sont des créations réalisées en 2005 et 2006 par Sylvie Liégeois, maître verrier.
Plusieurs objets mobiliers sont inscrits à l’inventaire supplémentaire à la liste des objets classés parmi les monuments historiques, dont trois toiles qui constituaient l’ancien retable, datant du XVIIIème siècle et restaurées en 2015. Elles représentent l’assomption de la Vierge Marie (partie centrale du retable), une jeune fille lisant (Sainte Geneviève – partie gauche du retable) et Saint Pierre (partie droite du retable). Le confessionnal en bois du XIXème siècle est également inscrit.
Un chemin de croix au point de la tapisserie de Bayeux a été réalisé par quinze brodeuses de la commune.
